a querry in Ubin

Wednesday, May 5, 2010

Lire comme on avale - On oublie de macher, mastiquer, ruminer

8 Avril 2010 - Bali

Pourquoi vouloir lire le journal? Les nouvelles, l’actualite ?

Quelle est cette compulsion de lire le journal quand je suis stresse – ou que je ne le suis même pas ?
Pourquoi ce sentiment que lire le journal cela va me calmer ? Qu’elles sont les proprietes calmante attachees a la lecture du journal ?
Lire comme on avale
Manger en avalant – ingurgiter – vite – sans vraiment marcher – sans vraiment faire attention
Attention a quoi : manger, mastiquer, ce qui se passe, ce qui passe
Manger vite : n’être ni ici, ni la
Lire le journal : n’est ni ici, ni la
Une sorte de fuite… ni ici ni la – mais rassurer d’être ici et la : lire, apprendre, être intéressé, connecter : voila ce qu’on a l’impression de faire. Alors qu’en réalité, qu’apprend on ? Avec qui ou quoi connectons-nous? Qu’est ce qu’il manque ? Se souvient-on ? Et ne s’agit-il que de mémoire ? De quoi se souvient-on vraiment ? De ce qui nous intéresse vraiment. Avec qui connectons nous vraiment, les choses ou les gens avec qui nous créons une connexion consciente… il faut une intention… pas une velléité,
Les proprietes calmantes attachees a la lecture du journal :

La fuite…. Dans les premiers moments la fuite procure toujours un soulagement… s’eloigner de ce qui nous fait peur ou nous inquiete. La femme battue – malheureusement – hesite longtemps – tres longtemps souvent, d’après les temoignages – avant de s’enfuire. Elle aime encore son mari parfois. Des que la decision de s’enfuir est prise, il y a un soulagement tres fort. Dance ce cas, la fuite est salutaire. Concernant la lecture du journal, la fuite est maigre : fuir le stress de la journee qui nous attend, le poids des responsabilites…

Qu’y a –t-il entre la fuite et ce que je fuis ? l’angoisse, le stress… la pensee vagabonde, laissee a elle-meme tot le matin, et qui sans ancrage, derive. Vers quoi la pensee derive-t-elle ? Vers ce qui la domine… les sentiments diverses et fluctuant… vers le reve, la fantaisie… vers ce qui attire ou a l’envers de ce qui fait peur.

Que faire ? quoi d’autre a part le sommeil ou le journal quotidien (Hegel disait que le philospohe qui lit le journal est comme le philosophe qui fait sa priere – cela en dit long sur la manière dont le philospophe fait ou faisait sa priere). Que faire ?

Faire face… Faire face cela veut dire quoi ? Face a quoi ? Qui le sait ?
N’est-ce-pas un des problemes ? Une des difficultes ? Faire face a l’inconnu ? Ce qu’on ne peut vraiment ni savoir, ni prevoir, ni controler.

Il nous faut donc – il me faut donc - apprendre a faire face a l’inconnu.
Vais-je comme un skieur de l’extreme, entreprendre une descente efreinee d’une pente raide qui se finit en falaise ? Vais-je me lancer comme un aveugle ?
Et si – justement – j’etais cet aveugle, que ferais-je ?
La canne a la main, lentement, prudemment, pas apres pas…
Cela resemble plus a ce que je ferais…

Quel fou se lancerait il aveuglement dans un precipice ? A part le suicidqaire, je n’en connais pas… le cascadeur, le sportif de l’extreme, se preparent a l’extreme… tant et tant qu’arrive le moment ou ils semblent avoir surmonter tous les risques. Ils les connaissent tous, ils en sont familiers… des lors, tel l’aveugle et sa canne, ils sont prets a sortir et affronter l’inconnu. Ils sont prets.

Comment je me prepare ?
Comment je me prepare a affronter l’inconnu ?
Vais-je affronter l’inconnu ou vais-je l’accueillir ?
Je l’affronterai au mieux en l’accueillant le
C’est l’art martial, le kungfu, le taichi du reel.
Et qu’importe si je meurs--- Si je meurs, que je meurs heureux, fier (mais sans fierte), present, engage, sans regret, …. Que je vive… heureux, engage, fier, au service de ce dans quoi je me suis engage… quoi que ce soit !!

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