Blog explosion

It seems like the blog effect is working on me... like an explosion. The initial ideas are already taken over by reality . . . Not that people are contributing... we leave that to the divine hand - i mean if anyone is inspired to participate to this carnaval... The amazing thing to me is my level of contribution... it goes in every possible discussion... like a projection of an internal universe... Is that indecent... the feeling of exposing oneself?...

In the meantime it is still pretty controlled... Just some thoughts... Interestingly (to me at least) - is to find some old thoughts - back to 1988 - It is a pleasure - I have to confess - to find some of these very pure, spontaneous thoughts of mine - like on teenage and adulthood, religion, parents...

Nothing that I would reject today... With the difference that I am an old man now and sooner or later - a dad.

I do pray - though - that this level of freshness and spontaneity remain. Refreshing to me - at least... Still to be elaborated: is there any purpose behind this public exposure (the blog system)? Of course there is, otherwise we would not be there, but it may be worth searching what it consists of.

Something about intimity, about writing a journal, an erotisation of the 'journal intime' - it can be seen but u don't know that you are seen... you know, the woman undressing behind the curtain... She does not know you see - until you see that she knows... Another track, a need to share, to communicate, to express oneself... the cost of doing so on a public scale has reduced drastically.

To whom do talk? Ghosts? The universe? Mankind? Our friends? Time will tell. But ghosts: definitly. In fact they are all very happy and we are happy with them. With love.

journal - fevrier 1989

Le 5 Février 1989

A quoi servent tous ces livres lus, toute cette culture, A quoi sert d’emmagasiner ce que d’autres ont dit ou fait ?

Le mieux que cela puisse nous faire, c’est de nous donner un bon départ vers la vie, de nous orienter de nous guider. Mais je dérive…

Il faut vivre sa propre vie, la construire au fur et a mesure, couper toute attache avec le reste, qui nous empêche d ‘avancer.

En plus je ne dis que des conneries car tout ces écrivains, ces poètes font peur, me complexe. Ils sont si attrayants, si tentants – Ecoute les mais ne les admire pas. Hisse toi ou tu veux parvenir , a ce que tu veux, car ce que tu veux, tu le peux, je suis sur, - sans peur, sans honte, sans complexe

Comme dans la fin des Mots de Sartre, je pense que nous sommes un, et un nous sommes tous. Mais varient, notre éducation, nos valeurs, notre morale, notre éveil (l’éveil est très important car c’est la base de l’intelligence) Néanmoins il est probable que certains sont plus forts – mais sans doute cela vient il de la façon dont est organisée leur pensée, leurs certitudes, leurs convictions – et cette organisation est elle due a un certain facteur qui a pousse l’être a organise sa pensée : ex. lecture -> lecture due a par ex. ennui

Les hommes naissent-ils (égaux) identiques?

journal - Nov1988

Le 24 Novembre

J’admire les gens dont la vie le comportement est comme une ligne droite, non que tout leur réussisse, mais que ce qu’ils pensent et ce qu’ils fassent soient en harmonie, mais qu’ils parviennent a vivre comme ils le désirent. Est-ce un but ? N’est on jamais satisfait ?

L’adolescence n’est ni un mur, ni une étape, c’est le zenith de la vie, la pleinitude morale et spirituelle car c’est un état réceptif, humble, modeste, sensé, parvenu, réfléchi et non borne, vicieux etc.… comme l’est l’age adulte. Malheureusement, on est plus longtemps adulte qu’adolescent, et les adultes ont toujours raison : alors, en vieillissant, ils renient leur adolescence « age ingrat ». Pour ma part, j’essaierais de conserver mon état d’esprit actuel de quête et de recherche, et j’essaierais de m’en souvenir : de mon adolescence, de mes questions, réflexions et promesses.

Idée de recherche : le moi : la conscience etc.… la morale, le comportement, le groupe.

L’enfance

L’innocence s’est se pardonner a soi-même

La pureté c’est ne rien faire

journal - Nov1988

Le 2 novembre

Ne renie pas ce que tu as aime (musique etc.…)

Souviens toi de ce que tu te dis

journal - oct 1988

Le 30 (Octobre)

Une mère est curieuse devant ses enfants, elle est fière, elle y tient, les protège mais ne les aimes pas forcement. L’amour qu’il y a entre une mère et son enfant n’est pas du au lien qu’il y a entre eux. Les autres sentiments le sont car l’enfant vient directement de la mère.

L’amour entre deux etres ne tient a rien d’autre que les affinités qu’ils ont l’un pour l’autre. On n’est jamais contraint d’aime mais on sent l’amour pour quelqu’un (ne pas mélanger amour et reconnaissance)

Pour un enfant, un adolescent, la mère est la pire créature car c’est elle la première qui l’empêche d ;être ce qu’il est, le transforme en ce qu’elle veut.

Le père ? – premier cas : si il travaille et que sa femme est a la maison, il a peu d’importance : son fils veut le dépasser en tout. Lui, veut peut être faire partager, en tant que chef de famille, son expérience a son fils… petit, le fils admire le père… qu’il croit fort, invincible. De la, plus tard le fils tire t-il peut être sa violence ? la fille intéresse moins le père. Elle est comme déterminée a être ce qu’est sa femme, qui veut preparer la fille aux charges du foyer. Je remarque que souvent le père n’a que faire de l’éducation de ses enfant (sorties…) soit qu’il est trop occupe soit qu’il est moins attache a ces enfants (peut être car il na pas accouche). De toute façon souvent le père est contraint de suivre lavis de sa femme… ou non, selon les caractères de chacun.

Mais si la mère travaille aussi : les enfants sont plus livres a eux-mêmes… (cas facile a discuter)

Si le père ne travaille pas et la mère oui ? le père devient-il comme la mère ? Je ne pense pas car rarement les hommes sont ils élevés ou éduques aux soucis ménagers matériels que l’on inculque aux filles.

Questions a l’ordre du jour : la question éternelle de : l’art, les arts, pourquoi ?Mais pourquoi, a quoi ça sert… de m’acheter des disques etc.… ?

Réflexion : sur le papier, ces questions, ces réflexions me semblent restreintes. Elles perdent de leur charme, de leur grandeur et surtout, de leur profondeur.

journal - oct 1988

Le 14 Octobre

On ne peut pas ne pas avoir besoin de Dieu a un moment -> ne pas croire

Cela dit la vraie foie, la vraie croyance en Dieu ne demande pas d’avoir besoin, mais d’aimer. Donc -> pour masse, peuple, il faut rites, etc., traditions : ils croient fermement, fervemment (bon cote du catholicisme) mais cela crée bêtise, fanatisme, intolérance. Protestantisme peut éviter cela, mais en même temps le protestantisme est intellectuel -> bon pour élite, pas pour masse – et encore pas bonne finalité

Dans sa vie je pense qu’on a un moment ou un autre, on a toujours besoin de Dieu

On n’écrit jamais exactement ce qu’on veut dire.

journal - sept 1988

Le 23 Septembre

Tout ce que les gens ne peuvent faire, n’osent faire, devient pour eux bête, idiot, inutile, de mauvais goût, sans importance

Tchekhov : le bonheur n’existe pas. Seul existe le désir du bonheur

journal - sept 1988

LE PLUS FRAIS

(APRES L’INTELLIGENCE, L’INNOCENCE, ET APRES L’INNOCENCE LA FRAICHEUR)

Section: Vue d’en haut

Sub-Titled: Envol (awakening)… & crash etc…

2003 Titled

ecrit le 12 (septembre?, 1988)

Il faut faire ce qu’on veut -> réussite -> confiance

-> si non échec -> sentiment de soi bas

Les gens vraiment bons ou intelligents – génies – sont modestes (puis pervertis) – du moins au début – ou toujours, s’ils sont sincères et honnêtes, ce qu’ils font de bien leur est normal car naturel – mais ils ont le ‘droit’ d’être prétentieux avec les prétentieux mauvais – mais pas d’écraser les autres

Seul ce qu’on fait compte, et aussi le rapport de ce qu’on a fait sur ce qu’on a dit – oui je pense – car la parole ne doit pas être porteuse de n’importe quoi mais être crédible. L’apparence elle n’engage a rien (malheureusement de nos jours cette vérité s’inverse, mais n’en est plus une, Pourquoi ? par exemple : par ce qu’on se trompe sur les gens.

Philosophical thoughts, Jung, Nietzsche and other

Well, I have been reading the memories of Karl Jung - I am not even able to recall the exact title of the book but it's a book that was published after Jung death and to which he contributed more than he directly wrote it. It was initially a project by a lady named Amiela Jaffe - if I am not mistaken - and he agreed to it and became more and more involved... It's a great work to get a first hand overview of his thoughts and how he became who he was, who he still is and how we can connect with his work.

Reading these pages, many thoughts came to my mind and I was able to recollect the interest I had in writing a paper - a sort of pre-thesis - when preparing my master of philosophy in Nanterres University. It was in the year 1993 or 1994: the theme I had chose was "The instinct in Nietzsche's work". After much reading, it was still very difficult for me to find a point of anchorage from which I would give meaning to this theme - for the notion of instinct in Nietzsche's work is rather broad and I hadn't - and still havn't - the proficiency necessary to tackle such a notion in an expose form.

Reading Jung, I am able to grasp the similarity between Jung notion of the archetype and the notion of instinct. As Jung explains, both notions have nothing to do with content but only with form. There are pre-existing, invisible forms from which various content can take form and come to life.

So in a way, I am interested to this approach - where the instinct or instincts, in Nietzsche's words point to a pre-existing form that will determine or give life to various manifestations.

Entrepreneurship

A community of interest
the sense of enterprise
There is something being an entrepreneur - you may or may not be succesful. But I will always be an entrepreneur. Only today can I say so... I mean... before you start the business, or any projects - consistantly and determined - before that - what clues do you have what an entrepreneur is?
Not like doctors, teachers, manager, worker...

At some point you hit the road. At some point you are running alone. At some point, you want to stop... Now you are an hero, then you are... who?, where? what?

Ok - i am not describing a loser here. I am describing the feeling of being focused, determined and committed to a project, a vision, a dream... you are watching you steps - are you walking on ice, paddling the artic sea - you are looking up and looking ahead, and looking around, and you are breathing - slowly, regularly... I mean... do you get the picture? could you be a sprinter, could be a jumper... maybe but before all you are moving forward step by step, you are charting the map,....

Inspired vision of what entrepreneurship feels for me? let's say: today's views. I will change tomorrow. Just a taste - some sweat and a taste of infinite...

Second or Third day. Yes - I am like a beginner moving shyly forward, one step at a time. Like an explorer, lying in the cave and looking ahead, then right, then left... cannot look back though... Ok, no big deal... millions!, they are millions using this tool... nonetheless, please leave me the enjoyment of feeling somewhere else - new space, new dimension... something open.

Like most things - the begining is special - then - after how many days, 3, 5, 10 ... the routine may take over...will see.

OK what 's this for? I am documenting my first steps bloging.
Few ideas - like trying to generate some interest among friends, or peers. One of these ideas would be to have a kind of family blog - not so private though. Another one, an entrepreneur blog - for friends and entrepreneurs (and being inclusive only - cannot be just friend). Not so much the novelty but the warm and tempting feeling to have people - far away spatially - but connected around a common interest and a common will to share and explore.

Sharing and exploring - it could sum up what i feel - at this stage - the blog offers me.
As a note, I do not intend to teach anyone here. Just sharing thoughts. Somehow I have a tendency to do so and that's what I find great with this blog. I am sharing thoughts without bothering anyone, without directing them to any one. So let them be - as it is - bread for the birds or dust for the wind. May peace fly far and good night

A new responsibility

2am and i just created a blog, my blog, my first blog.
i feel the responsibility... millions will be able to read my prose...
besides the fact that millions are writing, and few are reading...
most probably - like vertigo - it is the feeling of depth, the unlimitedness, the possibilities that seem endless... like life... organic growth
today, tonigh... a seed is sown... by the way how do u spell this word?